Préparatifs conseils

TITRE - road book 1

Conseillé par des amis qui connaissent bien l’inde, des gens rencontrés, des avis éclairés sur des forums, des retours de voyageurs à vélo et Ronan pour son super Road book !!!

Ce texte est écrit AVANT notre départ en Inde. Nous ne portons donc pas un gros jugement critique vis-à-vis de la pertinence de ce qui est dit, mais ça fait quand même une base pour préparer son voyage.

Premier conseil moult fois entendu « L’Inde est un pays comme aucun autre, vous en reviendrez différent ceci est une certitude, mais pas forcément une mauvaise chose loin de là 😉 »

QUEL ITINERAIRE ?

ind_densité_pop

PREMIER CONSEIL, et si nous devions n’en donner qu’un : de manière générale, EVITER LES ZONES ROUGES ET ORANGE !!!! Une abomination sans nom 😉

En ce qui nous concerne, nous étions dispo en Août, période de mousson dans tout le pays sauf dans l’Himalaya. Nous commencerons donc par les cols à 5 000, et prendrons la direction du sud. Apparemment sur ces 6 mois les vents dominant devraient être avec nous.

Ensuite nous décidons de longer essentiellement l’ouest de l’Inde pour les itinéraires suivants conseillés :

LES ITINERAIRES A VELO QUI SEMBLENT EXCEPTIONNELS

Ces informations ont déterminés notre itinéraire. Nous ne pourrons pas tous les faire…

  • Leh-Manali via lake Tso Kar et Tso Mriri Himachal Pradesh
  • Spiti Valley dans l’Himachal Pradesh
  • Les montagnes himalayennes valent vraiment le détour: un peu moins pour l’accueil et les rencontres mais surtout pour les paysages qui sont vraiment magnifiques (par contre là les moyennes kilométriques chutent énormément!!)
  • Le désert du Thar dans le Radjasthan
  • Le désert de sel du Great Rann Of Kutch dans le Gujarat
  • le shekawati > au Rajasthan (beaucoup d’havelli, de petits villages, des petites dunes…)
  • La côte et les plages de cocotiers près de Goa
  • Le Coorg autour de Madikeri
  • Route de Coonor à Mysore à travers le parc national du Mudumalai (sud ouest) dans le Karnataka
  • Le chettinad > dans le Tamil Nadu
  • Les canaux du Kerala
  • Pédaler entre l’océan indien et les backwaters dans la région d’Alleppey, une des plus belles routes de l’Inde en vélo!

EAU

Eau : dans le sud du pays nous remplissions nos bouteilles aux pompes à eau manuelle qui sont présentes dans tout les villages et nous la buvions sans la filtrer (nous n’avons pas été malades). Dans le Nord, nous demandions l’eau dans les restaurants généralement l’eau après avoir été purifiée était entreposée dans de grandes jarres pour la laisser au frais. En cas de doute nous la purifions.

Pas d’eau ou de glaçons sauf filtrés mais il faut être sur de ton coup, les trucs bouillis pas de soucis.

ALIMENTATION

Epiceries et restaurants peu chers un peu partout. Attention a la Spiti Valley et au Ladakh où il vaut mieux prévoir des vivres car les distances peuvent être grandes (ou surtout longues si ça monte !)

TRANSPORTS

En ville, privilégier le rickshaw mais évidemment toujours négocier avant le prix.
Pour info le tarif à Delhi était de 19rs pour les 3 premiers km + 7rs/km après …autant dire que jamais nous n’avons pu payer ce prix en un an … car étranger = 30% plus cher mini de base.

TAXI

c’est tout bon mais encore une fois les prix varient beaucoup, négocier avant une course fixe, peut-être intéressant sauf sur des petites distances. Savoir en Inde, petite distance ne veut pas dire pas longtemps. Exemple Agra Delhi 250 km …6-7h en taxi. Compter pas plus de 50km/h.

Eviter autant que possible les trajets la nuit (dangereux…)

BUS

Au cas où, les bus des compagnies privées sont à éviter pour les voyages de nuit. J’ai eu un accident une fois, car les conducteurs buvaient du vin au volant et ils ont foncé dans le derrière d’un gros camion. Donc, je vous suggère plutôt les bus gouvernementaux pour les longs trajets de nuit.

Bus de nuit =très dangereux !
Roule à 30~40 km/h.

« Les compagnies publiques sont meilleur marché, assurent un réel service public mais leur état est souvent déplorable, l’argent semble faire défaut pour l’entretien des gares et des autocars et des salaires des employés. On peut donc circuler dans des tombeaux roulants rouillés, cabossés et fumants. Les cars privés sont en général en meilleur état, mais lignes et horaires sont moins nombreux, les prix peuvent parfois être taillés sur mesure pour le client étranger. »

Attention à l’endroit où sera rangé le bagage: éviter la soute, rarement étanche mais toujours imprégnées d’huile de vidange.

VELO

Quand on voit comment les bus roulent, on est bien heureux d’être à vélo ! Au moins, on gère le risque soi-même au lieu de mettre sa vie entre les mains d’un chauffard ! Donc, comme vous avez l’expérience à vélo, je vous conseille de le faire mais n’hésitez pas à sauter dans le fossé dès qu’il n’y a pas suffisamment de place pour se faire dépasser ou pour se croiser, même avec la remorque ! (est-ce qu’un enfant roule sur son propre vélo? Dans ce cas, c’est quand même fort risqué…)
Empaquetage pour l’avion :

 

velo - paquet

« Certains laissent la roue arrière dépasser du carton pour le faire rouler jusqu’à l’enregistrement. Il peut être judicieux de mettre des entretoise avec du scotch (un tube de plastique par exemple) pour éviter l’écrasement de la fourche et du cadre sous les kilos de valise. Encombrement et poids minimaux. Démonter le dérailleur arrière est loin d’être stupide. »

LE VELO EN AVION ?

Pourquoi partir avec nos vélos ? ça on vous l’a déjà expliqué en détail dans la section matériel (en gros on préfère partir avec un vélo qu’on connait, qu’on a pu tester avant histoire d’être à peu près sur qu’il nous dure le temps du voyage plutôt que d’en trouver un sur place dont on ne saura rien quant à sa solidité/fiabilité).

Maintenant, le problème est de l’amener jusque là-bas et si possible avec nos affaires !
Avec la compagnie aérienne Emirates, c’est possible, c’est celle avec laquelle on part. Les vélos sont considérés comme des bagages à mettre en soute. Il n’y a pas de surcoût pour ce type de bagage. Les affaires sont considérés comme un tout : on a droit à 30kg. Après, reste à nous de les gérer comme on veut et de répartir nos kilos autorisés. Nos vélos sont bien protégés par des cartons. Bien vérifier par contre que l’autorisation de kilo est bien marqué pour TOUS les vols, du 1er jusqu’au dernier .. donc même s’il y a un changement de compagnie, si c’est enregistré au départ pour 30kg, normalement ça devrait être écrit 30kg autorisés pour les compagnies locales (pour nous Air India).

ATTENTION : d’autres compagnies aériennes ne fonctionnent pas du tout comme ça.
Pour certaines, les vélos sont considérés comme des équipements sportifs.
Pour d’autres, comme un excédent de bagage.
Et dans tous les cas, elles font payer un supplément ….

Donc, BIEN VERIFIER AVANT D’ACHETER LES BILLETS quels seront les surplus pour le transport d’un vélo, histoire de ne pas découvrir ça au moment de l’enregistrement des bagages ….. Un billet d’avion peu cher peut devenir nettement plus excessif une fois le supplément rajouté ….

A bon entendeur 😉

TRAIN

Aller voir sur ClearTrip et Yatra pour des comparatifs de train et avion.
Le train est peu coûteux et permet de parcourir de longues distances. En hiver, peut être très très très lent à cause du brouillard… prévoir du temps car c’est assez fréquent.

Site officiel des trains : http://www.indianrail.gov.in

Si vous pensez prendre le train, je ne vous conseille pas d’aller acheter des billets à la gare, c’est souvent long et épuisant.
L’alternative, c’est d’acheter ses billets en ligne sur le site clearmytrip/cleartrip. L’inscription peut être problématique, car ils demandent un numéro de tél Indien pour valider l’inscription, mais il suffit d’envoyer un message au service à la clientèle en précisant qu’on est étranger avec la copie du passeport en pièce-jointe comme preuve et ils envoient le code pour terminer l’inscription.

Après, ça fonctionne très bien et pas besoin de se déplacer pour acheter des billets. Mettre plusieurs options au moins 3 semaines en avance car tout le monde fait ça (si le train demandé est complet, vous ne pourrez pas négocier oralement un changement de train avec le préposé au guichet). On peut annuler au dernier moment. Prendre les billets au dernier moment marche aussi mais c’est un peu la loterie…

Réservez la veille ou l’avant veille votre billet de train dans n’importe quelle bureau de voyage moyennant 50 roupies par billet (moins de 1 euro) de commission.

Classes :

  • 1A : Première classe, clim, 4 couchettes par compartiment, similaire au wagon lits européen.
  • 2A : Deuxième classe, clim, 4 couchettes en skaï par compartiment, séparé du couloir par un rideau. En général les wagons sont fermés la nuit.
  • 3A : Troisième classe, clim, 6 couchettes, pas de séparation avec le couloir. A priori le meilleur rapport qualité/prix.
  • CC (Chair Car) : Sorte de corail, clim.
  • SL : C’est une 3A sans clim. Peut être suffocant.
  • II (ou General Class) : Populaire, banquettes en bois (classe déconseillée pour les longs trajets), mais extrêmement vivant !

En IMAGES : http://www.seat61.com/India.htm#classes

Seule la classe II ne nécessite pas de réservation. Sinon il faut réserver 2-5 jours à l’avance (et parfois beaucoup plus).
Faire attention lors de l’achat du billet de ne pas être sur liste d’attente (WL : Wait List, RAC : Reservation Against Cancellation).

Il faut défendre sa place avec fermeté car quand la queue est longue il y a des tas de petits malins qui tentent de passer devant vous sous les prétextes le plus divers.

Infos à remplir sur le formulaire (en rouge) : http://www.passagetomumbai.com/2009/11/19/le-train-en-inde-acheter-son-billet/

Guichet Current Counter : guichet pour essayer d’avoir une place à moins de 2 heures du départ.
Booking Office pour la classe II, mais longue file d’attente.

Plans des wagons : http://www.indiamike.com/india/indian-railways-f10/carriage-layout-diagrams-please-give-feedback-t79333/3/#post720962

Comment lire un billet de train : http://www.indianrailways.gov.in/railwayboard/uploads/directorate/coaching/pdf/Upgradation.pdf

Le guide des trains papier à acheter des les kiosques : « Train at a glance ».

Plan schématique du réseau de trains :
http://www.indianrailways.gov.in/railwayboard/uploads/directorate/coaching/pdf/Route%20map.pdf

Carte géographique du réseau de trains : http://www.indianthali.fr/indian-railways/pdf/TAG-IR_Map_2008.pdf

Liste des gares : http://www.indianrailways.gov.in/railwayboard/uploads/directorate/coaching/pdf/Station%20Index%20R.pdf

Liste compacte : http://www.indianrailways.gov.in/railwayboard/uploads/directorate/coaching/pdf/Station%20code.pdf

Liste des trains : http://www.indianrailways.gov.in/railwayboard/uploads/directorate/coaching/pdf/Train%20No-Index.pdf

Liste des lignes : http://www.indianrailways.gov.in/railwayboard/uploads/directorate/coaching/pdf/Train%20Name%20index.pdf

Comment lire les horaires : http://www.indianrailways.gov.in/railwayboard/uploads/directorate/coaching/pdf/How2use.pdf

AVION

Pour les vols internes, aller sur Air décan ou Space jet = moderne et low cost. Mais aussi indigo, air india et jet Airways qui sont fiables et bon marché. Néanmoins pas à l’abri d’annulations à la dernière minute car l’avion n’est pas assez rempli arrive tout de même. Les aléas climatiques mettent parfois leur grain de sel en altitude.

Regarder sur ixigo.com = comparatif de vol indien, puis vérifier le résultat sur le site de la compagnie.
Les vols locaux sont assez bon marché et très corrects (pour revenir udaipur/delhi, l’avion était un meilleurs rapports temps/qualité/prix)

De paris air india, vol de nuit tous les jours, direct, meilleur marché qu’Air France.

ETAT DES ROUTES

Les routes sont extrêmement chargées, en mauvais état, et la circulation y est très dangereuse, bien plus qu’en Afrique je dirais, faites attention !

Retour de 6mois en Inde à vélo : globalement l’Inde est assez plate; nous faisions facilement 80 km par jours voir plus si pas de rencontres en cours de route. Généralement nous faisions moins de km car on aime bien profiter des lieux et des gens.

  • Correct pour les Etats du Tamil Nadu, Karnataka, et du Gujarat
  • Très moyen pour les Etats du Maharashtra et du Rajasthan
  • Mauvais pour l’Etat de l’Himachal Pradesh: route du Spiti valley bet Ladakh recouverte a un petit tiers d’un mauvais goudron sinon piste ou routes caillouteuses

Globalement, le sud est beaucoup plus rural et moins urbanisé que le Nord ce qui le rend plus agréable pour rouler car il y a beaucoup d’axes secondaires peu empruntés ou alors seulement par les moto et autres deux roues. Dans le Sud nous avons été énormément hébergés, invités, assaillis de questions par les villageois qui sont très curieux (mais sans être pesants comme ils peuvent l’être dans le Nord).

Dans le Nord, nous avons été dans le Gujarat et dans l’ouest du Rajasthan et la encore très peu de monde sur les axes secondaires. La circulation se fait beaucoup plus dense dès que l’on croise une ville mais au bout d’un mois vous aurez l’habitude et cela ne vous pourrez beaucoup mieux esquivez les autres véhicules.

Par contre nous avons rencontré beaucoup de cyclo qui sont allés dans le Nord de l’Inde (centre et Ouest du Nord et Rajasthan ouest) et qui ont vraiment vraiment souffert de la circulation et de l’urbanisation du territoire. trafic et conduite infernale, impossibilité de planter le tente etc…

Nous avons aussi remarqué que dans le Nord du Pays les indiens sont un peu moins « cool » que dans le sud. Les attroupements permanents de 50 personnes autour des vélos peuvent devenir oppressants selon les caractères…

LOGEMENT/HEBERGEMENT

Pour quelques nuits, il est souvent plus facile de se faire héberger par des amis ou des amis d’amis que l’hôtel qui sera cher. Sinon prendre un site de réservation en ligne comme makemytrip.com peut être pas mal (on a fait tout le rajasthan sur 15 jours avec des trucs sympas et pas trop chers). Pour nos bourses d’occidentaux, les guest-houses (à différencier des hôtels) sont vraiment pas cher. Prévoir un petit cadenas pour sécuriser la porte de la chambre.

Dans le Nord de l’Inde principalement et un peu partout ailleurs, il y a la possibilité de demander le gite dans les Gurdwaras, les temples Sikhs. L’accueil des Sikhs est universel. Pour cela, avant d’entrer, il faut se déchausser, se laver les pieds à l’entrée et se couvrir la tête avec un turban. Souvent, ils vous offriront à manger mais pas toujours. Et ils vous offriront toujours la douche le soir et le thé au réveil et puis c’est tout. Cela fonctionne toujours par donation, à prix libre. Parfois ils l’acceptent, parfois ils la refusent.

Ailleurs en Inde, un peu partout, dans presque tous les villages d’une certaine taille, il existe des lieux d’hébergement publics qui servent notamment à héberger les fonctionnaires en déplacement. Je ne sais plus comment ils les nomment. Mais ça existe et il est souvent possible de demander à y dormir.

Hospitalité dans les monastères Jain, Bouddhiste, Hindouiste (bon plan pour être hébergé)

LES INDIENS

Les indiens sont des gens charmants, parfois trop, attendez vous à être pris très souvent en photos ou qu’on vous demande d’être pris en photo. Les rapports hommes/femmes sont encore assez durs, pour être tranquille demander à l’homme est une bonne option. (exemple dans un marché, je cherchais des colliers mais pour demander son avis à une dame, j’ai demandé à son mari si cela ne le dérangeait pas…donc aucun soucis à partir de là)

La première chose à laquelle j’ai pensé, c’est de ne pas faire de camping ! Les Indiens ne sont pas habitués à ce genre de choses, et ils peuvent trouver ça étrange. J’ai tendance à adopter les habitudes locales quand je suis là-bas- épaules et jambes couvertes, namaste de convenance, et, la nuit à l’hôtel 😉

Sécurité femme en Inde : http://www.nomadicmatt.com/travel-blogs/women-safety-in-india/

CAMPING

Généralement il était un peu difficile de trouver des emplacements de camping car l’Inde est très agricole donc occupée en grande partie par des champs. Par contre nous avons très souvent demandé aux habitants qui soit nous autorisaient à camper soit nous invitait chez eux.

Demander l’autorisation, ne pas s’installer en « sauvage » car pas du tout dans les coutumes des Indien de faire du camping.
Retour de 6 mois à vélo en Inde :

Nous avons campé la majeur partie du temps; soit c’était vraiment désert et on arrivait à trouver un coin tranquille. Mais ça c’est plutôt le cas rare en Inde car même si c’est rural, il y a toujours un berger qui débarque de derrière les buissons!

Du coup si on voyait qu’il y avait de grandes chances que l’on nous voit et bien on demandait au gens où nous pouvions camper. Du coup, ils savaient que nous étions là donc pas de pb et souvent même ils nous invitaient à dormir chez eux (ça n’est pas trop arrivé dans le Nord excepté dans le penjab où les sikhs sont hyper hyper accueillants. Cette région est superbe).

Dans tout les cas, la tente est impérative car si vous prenez les petites routes la distance entre les villes de taille à avoir un hôtel peut vite être 150 – 200 km.

Pour ce qui est du camping: l’Inde du Nord est très peuplée, n’espérez pas pouvoir trouver un endroit discret où personne ne viendra vous déranger, même dans le désert un attroupement se fait en moins de 10 minutes. Par contre, si vous demandez à des gens pour planter votre tente chez eux, ils seront ravis, se montreront très curieux et vous passerez une soirée inoubliable.

CARTES

Atlas routier acheté au TajMahal palace à Mumbay (il peut aussi se trouver dans les grosses librairies a New Dehli). Bien plus précis et détaillé que les cartes Nelles Inde de l’Ouest que nous avions acheté. Cet atlas nous a permit de prendre toutes les petites routes, de passer ainsi dans les campagnes et d’éviter le stress des grosses routes.

INTERNET

internet cafés, peu de cyber cafés hors villes touristiques et souvent mal équipés.

METEO

http://www.quandpartir.com/meteo/inde-idpaysglobal-85.html

Eviter d’y aller en mai-juin car les températures dépassent souvent 40 degrés au Rajasthan et les mois d’été dans le sud à cause de la mousson !

La meilleure saison pour un voyage en Inde est d’octobre à avril (de novembre et début mars) , en saison sèche car de mai à juillet les températures sont élevées (mais les tarifs abaissés !)
Pour visiter l’Himalaya, la meilleure période est entre mai et septembre.

LES VENTS DOMINANTS EN INDE

REGLES DE VIE

Habits et mixité : beaucoup d’actes anodins pour nous sont considérés comme vulgaire. Donc pour ne pas couper le contact d’emblée certaines mesures sont à prendre en considération :

Pour les femmes, ne pas parler aux hommes inconnus, « cacher » la poitrine avec une écharpe dessus et les fesses avec une tunique, ne pas porter un pantalon moulant à l’entrejambe ni aux genoux (rien de moulant du cou aux genoux en gros). Pantalons ¾ ok. Ne pas aller dans le compartiment hommes des trains urbains (tolérés en heures creuses), même accompagnée par son ami. Y aller veut dire accepter de se faire tripoter.

Pour les hommes, pas de règles mis à part ne pas aller dans les compartiments pour femmes des trains urbains. Ils sont des pachas…

QUELQUES FETES

  • 5 jours de fête – Nouvelle lune de novembre
  • 2 novembre anniv gandhi
  • Prévoir où l’on va lors de grands évènements comme Diwali (fête des lumières). Thursday, October 23 en 2014

PRIX

  • Une bouteille d’eau minérale : 15 Rs
  • Un repas indien : 300 Rs
  • Cyclye-riskqhaw : 20 Rs minimum

COURRIER

Colis pour Inde via la poste: 7kg en conditionnement de la poste = 46 euros (Deux semaines pour Delhi, plus ailleurs)

TEMPLES

Pour la visite des temples, il est recommandé de porter des vêtements qui couvrent les genoux et les épaules. L’intérieur de certains temples n’est pas accessible aux non Hindous et lors de certaines fêtes, jours fériés et jours de congé locaux.

LECTURES

Pour accélérer un peu la compréhension et atténuer la grosse claque que tout le monde qui reste un peu prend, je conseille souvent de lire la bio de Gandhi et VS. Naipul (indien né dans les caraibes, il a découvert la vraie Inde sur le tard tout en ayant pas mal de clefs culturelles).

Marc Boulet : Dans la peau d’un intouchable

LIVRES

DEMOGRAPHIE

En général la pression démographique est assez forte donc les Indiens ont tendances à être très présents surtout dans le nord.
Du coup un des mots les plus importants (cela ne va pas vous plaire mais notez le, vous y viendrez à un moment ou à un autre) est « tchalo » qui veut dire en gros « go away » 😉

Pour ce qui est des Indiens sachez une chose : durant mes multiples séjours en Inde j’ai remarqué que la gentillesse n’est que très très rarement gratuite, en fait je ne me souviens que d’une ou deux rencontres désinterréssées, tout est prétexte à demander de l’argent, c’est assez fatiguant au bout d’un certains temps, courage donc !

C’est également l’empire de l’arnaque, les sculptures en « marbre » sont en fait en pierre tendre (faites le test de le clef ou de la pièce de monnaie pour voir la dureté), Les bijoux en Argent dans les bijouteries (!!) sont en fait en cuivre plaqué argent, les assiettes incrustées en « marbre » blanc,spécialité d’Agra, sont en albatre, etc… etc… Soyez sûr de vous faire arnaquer dans 90% des cas ! Mais ça fait partie de l’expérience « Inde » 😉

TELEPHONE ET SIM CARD

Les numéros de portable commencent par 9…

Nous pouvons acheter une carte SIM a l’aéroport – opter pour un système prépayé Il faut faire les formalités dans les boutiques des opérateurs DANS l’AEROPORT, car en ville c’est impossible pour des non -résident. Prévoir deux photo d’identité et photocopie de passeport

Privilegier airtel, vodaphone ou idea – des recharges à 10 euros seront possible régulièrement.

Récupérer la puce de quelqu’un car très compliqué d’en acheter une à soi (il faut prouver une adresse Indienne).
http://www.zdnet.fr/actualites/itinerance-en-inde-le-parcours-du-combattant-pour-obtenir-une-carte-sim-

Carte SIM : oui, vrai parcours du combattant, puisque même si tu en achètes une dans la rue avec photos d’identité, passeport, etc., ils risquent fort de te la désactiver au bout de qq jours car ton justificatif de domicile en Inde ne les a pas convaincus (le « justif de domicile » peut également être le n° d’un « ami » qui va certifier à l’opérateur te connaître et savoir où tu habites -> si le type ne décroche pas, l’opérateur ne s’emmerde pas et désactive).

Perso, j’ai dû attendre d’avoir un contrat de location pour avoir un n° de tél…
Autre subtilité : sache que dès que tu quittes l’Etat, voire la zone, à laquelle ta carte SIM est rattachée, tu te retrouves en roaming, et les appels coûtent bien plus chers. Par exemple, entre Mumbai et Panvel (50km) = roaming.

=> Solution : copiner avec un Indien qui va te filer une carte SIM post-paid à son nom.

Plusieurs options :

  • Vous souhaitez emporter votre propre mobile, en conservant la carte SIM de votre opérateur préféré.
    Les coûts de communication sont prohibitifs.
  • Vous souhaitez emporter votre propre mobile, en achetant une carte SIM auprès du revendeur d’un opérateur local.
    • assurez vous que votre appareil est au moins tri-bande
    • assurez vous que votre appareil est débloqué (désimlocké). Sinon,
      • soit faire appel à votre opérateur préféré, souvent réticent à accéder à votre demande,
      • soit faire appel à votre revendeur local qui saura toujours vous vendre ce service, avec parfois plus ou moins d’efficacité.
  • Vous ne souhaitez pas emporter votre propre mobile.
    Les premiers prix démarrent à 2000Rs (#30 euros)
    Vous aurez beaucoup de mal (voire impossible) à trouver un appareil avec une interface en français. Dans tous les cas, vous disposerez au moins d’une interface en anglais + hindi/malayalam
  • Messagerie vocale
    De mon expérience, le service de messagerie vocale n’est proposé que depuis 2008 mais n’est généralement pas inclus dans l’abonnement. C’est une option avec un coût non forfaitaire : chaque consultation des messages est facturée sur la base d’une communication locale décomptée sur votre crédit.

Itinérance : en Inde, le parcours du combattant pour obtenir une carte SIM locale

Dossier : Dans un pays où le marché de la téléphonie mobile est complexe et soumis à de fortes contraintes de sécurité par le gouvernement, il est difficile pour un étranger d’acquérir (et de renouveler) une carte SIM d’un opérateur local. Mode d’emploi.
La principale difficulté en Inde est l’obtention elle-même de la précieuse carte SIM. Etre attendu par un collègue ou une personne de confiance sur qui se décharger de cette tâche fera gagner un temps précieux. Mais si l’on doit le faire soi-même, mieux vaut s’armer de patience.

Confronté à une forte menace terroriste, le gouvernement indien a multiplié les exigences auprès des opérateurs et des distributeurs indépendants. Au point que certains refusent tout simplement la vente de cartes SIM prépayées aux étrangers, leur dossier fut-il en règle.

Un dossier qu’il faut prendre le temps de constituer : deux photos d’identités, une photocopie du passeport et de son visa, et un justificatif de lieu de résidence. Ce dernier justificatif peut être particulièrement difficile à se procurer : une facture d’hôtel peut faire l’affaire mais, par construction, on ne l’obtient qu’après avoir quitté les lieux; pas au début de son séjour… à moins de discuter âprement avec les responsables pour obtenir une copie du registre des clients.
Bref, il faut facilement compter deux à trois bonnes heures pour obtenir la précieuse carte à puce.

Impossible de recharger sa carte par internet sans Carte Bleu indienne

En outre, les opérateurs vérifient régulièrement que la carte n’a pas été accordée frauduleusement en appelant directement sur la ligne prépayée. Pas question, donc, d’espérer conserver sa carte au-delà de son séjour. Un handicap potentiel pour un professionnel.

Recharger la carte à distance par Internet n’est pas non plus possible sans une carte de crédit indienne. Le mieux, dans le cadre d’un usage professionnel, est donc de pouvoir laisser à son départ sa carte à une personne de confiance qui la conservera dans un téléphone pour répondre aux appels de contrôle et assurera la recharge. Une personne auprès de laquelle il sera possible de la récupérer au début de son séjour suivant.

Pour recharger c’est super simple, il y a plein de boutiques ou petites échoppes avec le logo du fournisseur de téléphonie choisi (Airtel, Reliance, Aircel, Vodafone etc…), tu donnes ton n. de tel et le montant choisi et c’est fait en 5 mn.

LE RESPECT DES US ET COUTUMES EN INDE DU NORD

(trouvé sur le site de l’organisme Alibert)

La société indienne est fortement empreinte de religion qui semble régir chaque geste de la vie quotidienne.

Au Ladakh et au Zanskar, la structure familiale est organisée de façon traditionnelle, notamment pour éviter le morcellement des terres. Dans ces déserts d’altitude de culture tibétaine, le bouddhisme de la compassion guide les hommes qui habitent ces oasis de montagne.
Ces régions, surnommées le Petit Tibet, sont de forte culture bouddhiste. Mais hindous, musulmans, bouddhistes et sikhs cohabitent. Traditionnellement baignées d’une atmosphère de spiritualité et de paix propre au bouddhisme, elles connaissent cependant, depuis quelques années, une plus forte agitation dans les bourgs principaux (Leh et Padum) due à l’augmentation du nombre de musulmans arrivés du Cachemire (région de Srinagar).
Lahul, Spiti, Kinnaur, Pir Panja, Garhwal et Sikkim offrent plutôt des points communs avec le Népal. Majoritairement hindouistes, ces régions deviennent bouddhistes à proximité de la frontière chinoise.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs religions :

  • Portez une tenue vestimentaire adaptée, même s’il fait chaud, longue et ample, recouvrant genoux et épaules, en ville, dans les villages et les temples. Les vêtements moulants ou courts sont considérés comme indécents.
  • Déchaussez-vous avant d’entrer dans une maison et, a fortiori, dans un lieu de culte.
  • Contournez les temples et monuments par la gauche, dans le sens cosmique.
  • La présence de non-hindouistes est interdite dans certains temples ou au cours de certaines processions, sachez l’accepter.
  • Il est souvent habituel de faire une offrande de quelques roupies dans les sanctuaires et temples visités.
  • Evitez de vous servir de la main gauche car les hindous la considèrent comme impure. Cette restriction est bien sûr valable à table (la plupart des gens mangent avec les doigts) mais aussi lorsque vous tendez quelque chose (argent, objets divers…).
  • Sauf s’il en a pris l’initiative, ne serrez pas la main de votre interlocuteur.
  • Ne le touchez pas non plus avec vos pieds, mais si avec vos mains vous touchez ses pieds par inadvertance, il y verra un signe de grand respect.
  • Au lieu de serrer la main, vous pouvez, comme beaucoup d’Indiens, saluer en joignant les mains sous le menton et en baissant la tête.
  • Evitez l’avalanche de compliments sur la cuisine, les enfants, ça amène le mauvais œil, pense-t-on.
  • Si vous aidez une femme à porter un paquet, si vous lui offrez votre place dans le bus ou votre bras pour descendre, ça peut-être considéré comme une insulte, retenez-vous ! En règle générale, évitez de trop parler aux femmes.
  • Il vaut mieux réveiller la personne qui dort dans le couloir du train que l’enjamber. Alors ne vous mettez pas en colère si l’on vous réveille pour passer. C’est un signe de respect.
  • Les Indiens vous répondront souvent en effectuant un signe latéral de la tête tout en arborant un large sourire (notre “non” européen). Ne vous laissez pas induire en erreur ; en Inde, ce signe veut dire “oui”.
  • En couple, ne soyez pas trop exubérants. Evitez de vous embrasser en public et même de vous tenir par la main.
  • Même conseil de retenue en ce qui concerne les photos.
  • Si vous êtes invité à un repas, oubliez vos manières d’Européen et évitez de vous proposer pour mettre le couvert ou préparer à manger, c’est offensant pour la famille qui vous accueille.
  • Ne distribuez jamais de stylos, bonbons et autres cadeaux aux enfants. Ce comportement les incite à la mendicité. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.

La préservation de l’environnement

(trouvé sur le site de l’organisme Alibert)

La flore

Les conifères dominent dans le nord-ouest de l’Himalaya, dont les versants orientaux sont recouverts d’une abondante végétation tropicale et subtropicale. Sur la côte de Malabar et sur les versants des Ghâts orientaux, zones à fortes précipitations et densément boisées, les arbres à feuilles persistantes prédominent. Dans les plaines marécageuses et sur les versants peu élevés des Ghâts occidentaux, de vastes étendues de jungle restent impénétrables. Dans la région du Dekkan, la végétation est moins dense, avec des forêts de bambous et des arbres à palmes et à feuilles caduques.

La faune

La faune indienne est très variée. Les félins sont représentés par le tigre, la panthère, le léopard tacheté et le léopard des neiges, le chat du Bengale et, dans le Dekkan, le guépard.
Mis à part les quelques spécimens du parc de Gir, dans le Gujarat, les lions ont disparu d’Inde. Malgré des efforts menés au plan national et en coopération avec d’autres pays, qui ont permis de porter le nombre de tigres sauvegardés dans des réserves à plusieurs milliers, l’espèce reste également menacée. L’éléphant d’Asie vit principalement sur les versants nord-est des chaînes himalayennes et dans les forêts reculées du Dekkan. Parmi les autres espèces figurent notamment le rhinocéros, le gaur, l’ours brun, le loup, le chacal, le dhole (ou chien sauvage d’Asie), le bœuf sauvage, le sanglier et diverses espèces de singes, d’antilopes et de cerfs. L’Himalaya et les régions montagneuses abritent plusieurs espèces de chèvres et de moutons sauvages ainsi que des bouquetins. Il existe différents types de serpents : cobras, vipères de Russell, dont le nom hindi daboia signifie “celui qui épie”, serpents vivant en eau de mer et pythons.

Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception, essayons d’être des voyageurs responsables :

  • Laissons les espaces naturels que nous traversons aussi propres que possible, y compris nos campements.
  • Consommons de l’eau naturelle traitée avec des pastilles (type micropur) afin d’éviter les bouteilles plastiques et de minimiser la pollution.
  • Évitons la cuisine au feu de bois, et évitons les feux d’agrément.
  • Évitons de laisser les déchets de nos voyages dans les zones rurales, les villes petites et moyennes. Et rapatrions les déchets difficilement triables et recyclable (piles, plastiques, lingettes…) dans les grandes villes.
  • Évitons de trop nous approcher de la faune, il ne faut surtout pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
  • Préservons la flore car celle-ci est la source de vie des animaux et des hommes.
  • Évitons de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique ou symbolique unique.
  • Économisons l’eau et évitons de souiller les points d’eau notamment avec les produits d’hygiène (savon, gel douche, etc.).
  • Évitons de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel.
  • Économisons l’énergie en logeant chez l’habitant car quand nous bénéficions de l’électricité, c’est souvent une chance.
  • Utilisons les toilettes parfois prévues dans les campements ; s’il n’y en a pas, éloignons-nous absolument des sources d’eau. Dans la nature, brûlons, sans risque d’incendie, notre papier hygiénique après usage.
  • Respectons les règles des parcs nationaux.

 

Laisser un commentaire