Nos sacoches

TITRE - 6 mois... dans 6 sacoches !

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– NOTRE DEVISE : LEGER ET SOLIDE
– LA THEORIE DU MULTI-COUCHES
– LES VETEMENTS
– MATERIEL DE BIVOUAC
– MATEREIL DE CUISINE
– MATOS DE TOILETTE
– TROUSSE DE SOIN
– MATERIEL DE DESSIN
– ELECTRONIQUE
– DOCUMENTS PAPIERS
– CE QUE L’ON NE PREND PAS

Notre matériel

NOTRE DEVISE : LEGER ET SOLIDE

Nous devons réussir l’exploit de faire tenir l’équivalent d’un placard entier dans une sacoche de vélo.
N’oublions pas que c’est nous qui le porterons : notre chambre et notre cuisine devront peser 3 ou 4 kilos, et tenir dans un volume de 20 litres.

« Chérie, je crois que pour les vacances, va falloir faire l’impasse sur le parasol, les palmes et la glacière ! »

Dans l’adéquation « nature-matériel-humain », c’est la réflexion sur le paramètre « humain » qui va nous faire lâcher du lest.

  • Quels sont nos besoins réels ?
  • De quoi peut-on se passer ?

Pourtant, si le voyage est long, on ne veut manquer de rien. C’est là où le travail sur soi commence, pour que rien ne soit vécu comme une privation, mais un soulagement.
Et puis c’est économique.

Commencer par éliminer de la liste ce qui n’est pas indispensable, et ensuite gagner du poids en cherchant les options et combinaisons les plus légères. La troisième étape, sera de lâcher encore plus de lest durant le voyage, et revenir le cœur léger… (c’est beau hein ?)

Un premier long voyage pour une destination inconnue est source de peur. On se rassure souvent, comme c’était le cas de Jérémie avant son voyage en Afrique, avec du « bon matériel ».
L’expérience lui a montré que pour ce genre de voyage, rien ne sert d’investir aveuglément dans du matériel technique trop cher. On se rend compte qu’une fois que les chaussettes techniques anti-transpirantes en poil de papillon brésilien à 50 euros ont rendu l’âme, celles à 1 euro chopées sur le marché vont aussi bien…

Faisons preuve de discernement, analysons nos besoins réels, et commençons la liste des courses.

Après notre expérience durant l’été 2013, où nous avions relié des festivals de danses et de musiques traditionnelles en France (1 mois, 500 km), voici ce que nous pensons pouvoir compresser dans 6 sacoches de vélo et un sac à dos :

  • Sacoche 20L : Chambre Jérémie + aquarelles + livres + sac à dos 25L
    + électronique: 5.5 Kg
  • Sacoche 20L : Chambre Nathalie + trousse santé, toilette, ordinateur : 5.5 Kg
  • Sacoche 20L : Tente + cape de pluie + tapis de sol : 5.2 Kg
  • Sacoche 20L : Bouffe à vide (sans la nourriture donc) : 2.5 Kg
  • Sacoche 20L : Duvet + vestes 4.3 Kg
  • Sacoche 20L : Réchaud + bivouac/cuisine + matos de réparation) : 5.8 Kg
  • Sacoche de guidon 8L Jérémie : Avec du bordel : 1 Kg
  • Sacoche de guidon 8L Nathalie : Avec du bordel : 1 Kg
  • Carton + vélo Nathalie : 18 Kg de vélo + 3 Kg de carton emballage) : 21 Kg
  • Carton + vélo Jérémie : 20 Kg de vélo + 3 Kg de carton emballage : 23 Kg

TOTAL POUR L’AVION : 75 Kilos… Gloups on a droit à 74 kilos (2×30 en soute, 2×7 en cabine). Va falloir blinder les poches lors du passage du portique et mettre deux paires de chaussettes !

TOTAL EN ROUTE : 31 Kilos + eau et nourriture.
Pas mal. Tâchons de ne pas ramener trop de tapis ou de bouddhas en bronze.

Comme on est très super méga sympas, on vous a recopié la petite liste du matériel que nous avons emporté, ainsi que les arguments qui ont abouti à ces choix.

En espérant que, si vous êtes de futurs voyageurs, cela vous aidera à oublier le moins de choses possible sans trop vous creuser la tête…

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LA THEORIE DU MULTI-COUCHES

Règle d’or : suivre la logique des trois couches (si un vêtement fait double emploi, ou surtout s’il ne remplit qu’à moitié les exigences d’une couche, alors, ce n’est pas le bon vêtement)

  • Une couche « confort/transpiration » à même la peau
  • Une couche « thermique » au milieu
  • Une couche « protection » pour le vent, les intempéries

Notre première ligne de défense contre les éléments, lorsque l’on s’aventure en dehors de notre petite boite immobilière, ce sont les vêtements. Or, ces derniers sont souvent étudiés et analysés isolément. On vante en long, large et en travers les mérites d’une veste d’alpinisme, ou les qualités d’un soft-shell. Alors qu’en réalité, en voyage, il faut concevoir sa garde-robe comme « un tout », comme un « système ». C’est une approche différente, une prise de conscience qui change notre préparation. Le mot système n’est pas anodin. C’est un ensemble dynamique, organisé, dans lequel il y a des entrées (inputs) et des sorties (outputs). Un truc presque intelligent 😉

Nous optimisons les combinaisons, avec trois couches qui remplissent des fonctions très précises.
Chaque couche est « spécialisée ». Il ne faut pas chercher des situations « intermédiaires », ou des vêtements « passe partout ». Un vêtement juste déperlant n’est pas optimisé. Un t-shirt par temps « normal » non plus. On gagne en poids et en quantité de vêtements lorsque chaque élément remplit un rôle « extrême ».
TRÈS froid, TRÈS chaud ou TRÈS pluvieux.

Les situations intermédiaires se résolvent en combinant judicieusement ces couches spécialisées.

Évidemment, tout ceci est à moduler en fonction du climat, du contexte… On ne part pas équipé de la même manière pour le Sahara que pour la Sibérie… (Quoique descendre des dunes à ski c’est sympa).

1 – La couche de sous-vêtements.

Elle doit absorber et évacuer la transpiration. La laine et l’acrylique (si possible mélangés) permettent d’optimiser ce rôle en augmentant la surface de transpiration. La laine minimise les odeurs, c’est une couche chaude même humide, qui sèche très vite.

2 – Une couche isolante.

Si le vêtement ne garde pas l’humidité, c’est idéal. Nous cherchons donc une fibre synthétique dont la face interne reste sèche, même quand l’extérieur est trempé. C’est le principe des couches pour bébé qui rejettent l’humidité vers le dehors.
Elle doit évacuer la transpiration, et la faire se condenser à l’extérieur, loin des sous-vêtements. Elle ne doit donc pas être absorbante. Ça doit être une protection thermique.
La polaire fait l’affaire.

3 – Une couche imperméable, coupe-vent, anti-pluie, enveloppante.

Tableau des combinaisons :

Effort intense ou 1+2 s’il y a du vent ou s’il fait froid
Effort sous la pluie s’il fait chaud 1+3
Effort sous la pluie s’il fait froid 2 + 3 afin de garder une couche isolante sèche
Immobile, s’il fait froid, avec du vent 1+2+3

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LES VETEMENTS

Ils doivent être pratiques, ne pas craindre de revenir abîmés, et se laver facilement.

– Sandales (Ancien matériel)

Jérémie a des sandales en plastique très confortable ramenées du Kenya. Elles feront l’affaire et seront probablement remplacées sur place.
Sinon les versions « à scratch » sont bien :
Idéales pour libérer les orteils enfermés pendant des heures dans les chaussures de marche, et aussi pour prendre sa douche, se laver avec ses sandales peut éviter d’attraper des mycoses et autres cochonneries.
Pour la baroude, prendre un modèle submersible, léger, qui sèche vite (douche douteuses, traversées de rivière, temps de pluie, qui ne pue pas trop vite…), avec une semelle relativement rigide pour ne pas avoir de problème de pied dû à l’appui sur la pédale qui coupe la circulation sanguine. Si, peut-être un défaut, ça te laisse un bronzage très personnel des pieds. Idéalement fermée « devant » ou avec une coque pour protéger les doigts de pieds. Pour le voyage en Afrique, Jérémie avait pris du « haut-de gamme » à 70 euros. Elles étaient géniales, elles ont duré tous les jours sous tous les climats plus d’un an. Cette fois-ci, on tape le « moyen de gamme » et voir si c’est aussi fiable.
Enfin, en Inde, les sandales sont indispensables pour visiter les sites sacrés ! Pour visiter les sites sacrés, il faut être soit pieds nus (mais c’est assez sale), soit en sandales, donc sandales !

– Chaussures de marche « d’approche » (30 euros – ancien matériel)

Nos pieds seront, même à vélo, notre principal moyen de transport, et ils méritent donc de voyager en première classe. Nous partons avec une seule paire de chaussures. Il faut des chaussures fermées bien sûr, légères et robustes de surcroît. Nous déconseillons les chaussures de montagne montante. Trempé en permanence, le pied respire peu, et c’est très lourd. Elles se doivent d’être légères même trempées et surtout qui sèchent rapidement et qui ne gardent pas l’humidité. Bref, des petites basquettes style « jogging ».
Elles doivent protéger un minimum les chevilles sans laisser entrer terre, sable et gravillons.
Dans l’eau ou sous une pluie intense, nous ne pourrons pas éviter d’avoir les pieds trempés. L’essentiel est qu’une fois en terrain sec, l’humidité soit évacuée sans avoir besoin de se déchausser.
A tester avant bien sûr. Là encore, pour le voyage en Afrique, Jérémie avait prit du « haut-de gamme » à 70 euros. Investissement inutile. Le « moyen » de gamme suffit largement, et on en trouve des pas chères si on a besoin de les remplacer durant le voyage.
Il faut des semelles rigides, résistantes aux torsions et aux pliures. C’est capital lorsque l’on pédale pour ne pas « plier » le pied, et pour éviter la pointe de glisser lors de la marche. Elle peut être souple à l’extrémité avant pour l’adhérence lorsque l’on a besoin d’appuis, mais pas dessous ou à l’arrière.
Sera renvoyée après un mois. Une fois l’Himalaya et la mousson passés, il fait trop chaud pour des chaussures fermées.

– 1 paires de chaussettes (ancien matériel)

Pour l’Afrique, Jérémie avais prit du haut de gamme, environ 25 euros la paire, type Coolmax, qui permettent d’évacuer la transpiration… Là, on part avec des chaussettes « classiques ». Préférer quand même les matériaux naturels (comme le coton) au nylon. Les chaussettes « courtes » semblent très appréciées des marcheurs…

– 2 slips/boxers/culottes (ancien matériel)

Des caleçons type « stretch » sont mieux que ceux en coton. A la rigueur trois, car en cas de panique gastrique c’est la huitième merveille du monde, un slip propre. Sèchent plus vite, frottent moins lors du pédalage… Mais tout est affaire de goût (n’allez pas croire que j’ai goûté à mes slips, hein ???!) Les sous-vêtements sombres, c’est mieux pour les paniques gastriques. Ce n’est pas plus hygiénique, mais c’est psychologique.
Pour les filles, préférez aussi le coton large de grand-mère à la dentelle stringuée…

– 1 soutien-gorge (ancien matériel)

(pour Nathalie, au cas où on doive le préciser)

– 1 pantalon (transformable pour Jérémie) (700 g – 20 euros – ancien matériel)

Pas de jean, ça sèche trop lentement. Il est léger, et sera doublé d’un collant dans le Ladakh (voir plus bas) si besoin en cas de gros froid. Un pantalon « transformable » en bermuda, avec une fermeture éclair au-dessus des genoux, c’est top, en plus ça fait maillot de bain. En matière synthétique, ils sont très légers.

– 1 collant ou leggins (ancien matériel)

Léger, idéal pour les températures basses (sûrement négatives dans le Ladakh à 5 000 m), se complète avec le pantalon léger et évite de prendre un second pantalon chaud, trop encombrant.
Nous allons prendre un collant/leggins juste au cas où pour quelques nuits, quitte à s’en séparer pour la suite du voyage.
Une autre solution pour des zones plus fraîches pour économiser du poids, est de faire comme un cycliste rencontré : short de cycliste et ajouts de jambières en lycra (manches de jambes) + ajout de manches (collant à bras). Super combinaison polyvalente et légère, dispo dans les magasins de cyclisme ou de ski ou de rando.
Sera renvoyé après un mois. Une fois l’Himalaya et la mousson passés, il fait trop chaud.

– Cuissards de cycliste (50 euros – magasin spécialisé)

Jérémie est parti sans cuissards en Afrique. Il n’a pas trouvé ça gênant, jusqu’à ce qu’un an après le retour, il fasse avec Nathalie 500 km en France durant l’été… avec un cuissard. REVELATION: c’est trop confortable. Idéalement, le prendre dans un vrai magasin de cycliste « sur route », et pas dans un supermarché. Il va quand même être notre meilleur ami pendant longtemps. La différence de qualité entre les cuissards est flagrante si l’on compare les entrées de gamme et le « haut de gamme ». Qualité des coutures, confort… et durée de vie. En gros, si c’est que pour en faire 2/3 heures par jour, ceux à 30 euros suffisent. Si vous partez deux ans et que vous voulez qu’il tienne tout le voyage, n’hésitez pas à mettre une centaine d’euros dedans. Il fait office de maillot de bain (qui sèche donc vite) et idéale pour les douches, surtout celles « collectives ».
Ou l’on comprend pourquoi il faut être nu sous son cuissard :
http://floodbook.blogspot.fr/2011/07/faire-du-velo-en-cuissard-cycliste.html
Pour les filles, il existe cette superbe option plus « sexy » qui vient de sortir quand nous sommes partis :
http://www.urbanistcycling.com/
https://www.kickstarter.com/projects/cguzman/urbanist-cycling-chamois-panties
Nath vous en dira des nouvelles !
Le cuissard Decathlon c’est de la daube !
Au bout de deux mois, il est tout detendu, informe, et la mousse usee ne sert plus a rien. Jeremie continu sans….

– 1 t-shirt technique de rayon « course à pied » (50 euros – ancien matériel)

Large, un peu élastique, déperlant, sans poches ni zips pour éviter les déchirures, qui sèche vite. Sans manches, c’est top contre les odeurs de transpiration.
Antibactérien en laine ! Bannir le synthétique qui est un nid à bactéries. Les coutures lâchent surtout sous les bras et au-dessus des épaules. Vérifiez bien la qualité des coutures en ces endroits. Si possible foncé (moins salissant), et pourquoi pas bien assorti à votre pantalon 😉
Un simple « débardeur » pour les filles suffit amplement, sauf dans des pays comme l’Inde où il est bon d’avoir les épaules couvertes.
Si possible, les coutures peuvent être placées derrière les épaules, à la hauteur des omoplates, et non dessus qui est le point où la tension est la plus forte. Ceux qui mettent des coutures spécialement dessus, savent que c’est ici que le t-shirt va lâcher pour le rendre inutilisable le plus tôt possible. Les salauds !

– 1 t-shirt coton simple (ancien matériel)

Idéal pour la nuit, afin de ne pas se coucher dans sa sueur de la journée. Foncé (donc salissure moins visible), avec des fibres naturelles (moins de problèmes d’odeur qu’avec du synthétique). Il fera office de t-shirt « présentable » si besoin.

– 1 polaire DE QUALITÉ !!! (50 euros – ancien matériel)

Nous la choisissons un peu élastique, déperlante, à surface « soft shell » pour couper le vent. On n’a pas trouvé avec capuche, dommage. Il existe souvent trois degrés d’épaisseur de polaire. Nous prenons un « intermédiaire ». La version « montagne » de la polaire est trop volumineuse et lourde, et la version « light» pas assez thermique pour nous.
Attention, les coupes pour « femmes », sont souvent courtes en bas du dos, ce qui n’est pas « thermiquement » super, d’autant plus à vélo où la position expose le bas du dos au froid.
Sera renvoyé après un mois. Une fois l’Himalaya et la mousson passés, il fait trop chaud.

– 1 Petite veste légère « de montagne » (50 euros – ancien matériel)

Coupe vent, légèrement chauffante, que nous garderons uniquement dans le Ladakh en cas de température nocturne négatives autour de 5 000.

– Lunettes de soleil (50 euros – ancien matériel)

Larges pour bonne vue panoramique, mais aussi  pour le vent, la pluie, les insectes, etc.
Mettre un lacet aux lunettes est indispensable. Sinon chute et perte assurées.

– Masque de nuit

Utile si on est sensible à la lumière pour dormir (tente, transport …)

– Gants ou mitaines (ancien matériel)

Il ne fera pas suffisamment froid dans le Ladakh pour justifier un bonnet et des gants en polaire.

– Cape de pluie (50 euros – ancien matériel)

Nous optons pour une coupe « poncho », sans manches. Certes, c’est un accessoire d’une rare élégance, mais ce k-way géant englobe le vélo, le sac à dos, et le voyageur dedans.
En cas de pluie style « mousson », vous ne le regretterez pas et aurez quand même un espoir de retrouver une partie de vos affaires encore sèches. Prenez les modèles avec le moins de coutures possibles, et SURTOUT avec des visières transparentes sur la capuche pour voir sur les côtés, très utile en vélo. Vaude en fabrique des très bonnes. Il peut faire office de tapis de sol et de coupe-vent aussi.

– Poche étanche (15 euros – 80 g – ancien matériel)

Une pour deux, pour conserver nos papiers importants nous les mettons dans une banane spéciale, portée au niveau du dos, ajustée au corps, discrète SOUS LES VETEMENTS, et qui ne nous quitte jamais.

– Banane ventrale (160 g – 20 euros)

Pour avoir à portée de main l’appareil photo, un peu de sous, du papier et du crayon… souvent logée dans la sacoche de guidon, quand elle n’est pas sur nous.

– Sac en tissus pour mettre tout cela

C’est très pratique aussi pour faire un coussin.

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MATERIEL DE BIVOUAC

– 1 tente trois places – MSR Mutha Hubba 3 (3kg – 289 euros – ancien matériel)

Si le budget est serré, la KeeGo 3  est une alternative.
Nous voulions consacrer une part importante au confort de la tente, car ça va être notre maison pendant longtemps ! L’auvent, pour protéger les vélos, nous semble inutile. Nous les couvrirons sous une bâche (voir partie consacrée). Pour abriter les sacs, on a donc le choix entre une tente deux places avec abside, ou une trois places. Nous optons pour cette dernière. La tente de type « autoportante » permet de ne pas avoir à planter quand l’emploi de sardine est impossible (dans le sable ou sur le bitume).
Les fermetures éclair de tentes sont très fragiles, d’autant plus sur le long terme. Du coup, celles à une entrées de chaque côté (soit deux entrées au total) ont presque deux fois moins de temps de durée de vie. Prendre idéalement des teintes foncées/camouflage.
Si vous avez des piquets pour votre tente, préférez des sections rondes qui n’abîment pas les œillets.
Vérifier ABSOLUMENT que les arceaux sont en aluminium, car ceux en fibre se cassent comme un rien.

Après son expérience africaine, Jérémie pense que la combinaison tente + moustiquaire est trop encombrante et lourde. L’idéal est une tente dont la chambre intérieure est faite INTÉGRALEMENT de moustiquaire, genre la Carbon reflex 2 de MSR mais en VERSION AUTOPORTANTE.
Si vous n’avez pas ça, achetez sur place une moustiquaire (bien moins chère qu’en France) dans le cas où vous ne dormez pas dans la tente. Pensez à la prendre rectangulaire, de taille « lit double », avec des fils pour les attacher aux quatre coins (et pas une attache « centrale » qui crée une moustiquaire en forme de cône, pas pratique du tout), et qu’on peut « border » sous son matelas tout autour pour être protégé. En synthétique c’est moins lourd qu’en tissu, et ça se lave mieux. Ça prend moins l’eau en cas de pluie soudaine de nuit, et ça se répare mieux au fil de pêche. Soit on prend de la maille fine opaque plus lourde mais avec plus d’intimité dans le cas où la tente est plantée dans un salon, dans une cour en extérieur… soit on prend une version à mailles larges, plus légère, plus transparente… Et chaque fois qu’on prend une chambre pour la nuit, avoir le réflexe de regarder si on peut accrocher la moustiquaire …
Une astuce consiste à ranger la tente telle quelle dans une sacoche de vélo 20L, sans son sac trop fragile.

– Sac de couchage (200 euros – 1,3 kg – température confort «  0 degré », en duvet) (ancien matériel)

Nous vérifions qu’ils sont jumelables droite/gauche pour les « clipser » et en faire un double. Soit vous essayez en magasin pour des duvets différents, sinon c’est marqué Left ou Right sur l’étiquette (droite ou gauche en anglais)
La coupe « sarcophage » n’est pas gênante pour dormir à deux.
Ahhhh plume ou synthétique, PC ou Mac, Nikon ou Canon… les grands débats ! )
Le débat est pourtant assez simple : si c’est pour un endroit sec et chaud, prends du duvet (fibres naturelles). Pour un endroit humide et frais, le synthétique. Autrefois passé du côté obscur du pétrole (le synthétique à tous les étages), je suis personnellement revenu à des sacs de couchage en duvet. Principalement pour la chaleur, le pouvoir compressible et le poids.
Dans tous les cas, les deux se lavent et sèchent bien, sauf si c’est pendant la saison des pluies ou en climat tropical. CQFD 😉
Une astuce consiste à les laisser « clippés » l’un avec l’autre, et à les ranger sans leur « sac » ainsi directement dans une sacoche de vélo.

– 1 matelas auto-gonflant (95 euros – ancien matériel)

Pour le premier mois de voyage, dans le Ladakh à 5 000 mètres, des tapis de sol / matelas confortables et isolants ne seront pas de trop !

– Divers

Un briquet, quelques élastiques, 2/3 mousquetons légers

– Cadenas chaîne (20 euros)

http://www.auvieuxcampeur.fr/pro-safe-800-cadenas.html
Idéal avec un petit câble, comme celui-là.
Beaucoup (si ce n’est tous) les hôtels «bas de gamme » en Inde ferment avec un cadenas. Ils sont parfois fournis par l’hôtel, mais autant avoir le sien, c’est plus sûr. C’est souvent un système à deux « crochets », un sur la porte et un sur le mur. Il suffit de remplacer ce cadenas par le sien pour être sûr d’être le seul à avoir la clef. Bien fermer les fenêtres et mettre les sacs hors de portée des « cannes à pêche ».
Des « attaches » dans les trains sont prévues pour attacher les sacs des propriétaires à leur siège. C’est ce que font beaucoup d’Indiens.
Un truc utile qu’on a pas trouvé : Il existe des mini-cadenas qui se glissent dans les serrures pour éviter qu’une personne avec un double ou un passe-partout puisse ouvrir votre serrure. Très utile dans les hôtels « populaires ».

– PQ (ancien matériel)

467 rouleaux, pour être autonome et prévoir les premiers relents de nourriture locale…

– Pisse debout (6 euros, 20 g) – Paru dans le Hors série « voyager à vélo » éditer par CCI (Cyclo camping International »

IN-DIS-PEN-SABLE ! Très pratique pour les filles en voyage… Ça permet en toute propreté aux filles de faire pipi debout sans baisser son pantalon, à travers la braguette.
Nous on a eu la notre au rayon alpinisme du vieux campeur, allez savoir pourquoi.
En voilà une bonne raison de s’arrêter ! Et oui, qui pédale, se réchauffe, à soif et doit donc aller faire la vidange assez régulièrement.
Pour la gente masculine, nombre d’entres-eux prennent rapidement l’habitude de ne point descendre de leur monture mais simplement de se garer sur le bas côté et d’inonder le carré d’herbe sous leurs pieds.
Pour les cyclo-voyageuses, c’est une toute autre histoire ! Il faut trouver où poser son vélo et ensuite chercher un coin suffisamment reculé et intime pour s’accroupir en toute discrétion mais pas trop loin non plus pour avoir toujours un œil sur ses sacoches. Suivant les itinéraires et la densité environnante, cela peut vite devenir une angoisse … !
Une des solutions est le pisse-debout ! Très facile d’utilisation, il existe en version jetable et compostable et en version réutilisable (appelé aussi Freelax), généralement en plastique pour un usage régulier. Vous pouvez en trouver dans tous les grands magasins de sport au rayon escalade ou alors sur : http://www.pissedebout.fr
Il est conseillé d’avoir toujours une petite pissette sur son vélo pour le rincer après chaque usage avant de le ranger dans son sac. (Pissette = bouteille d’eau avec un petit trou dans le bouchon).

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MATEREIL DE CUISINE

– Popote double

En Afrique, Jérémie était parti avec le système quick 2 by MSR (85 euros – 800g). Investissement inutile. Simple popote en ferraille est tout aussi bien, et pas cher.
Les trucs à penser: le couvercle fait passoire, la casserole qui fait assiette et donc si on voyage tout seul, pas besoin de se charger d’une assiette.
Lors d’un voyage à plusieurs, des bols s’encastrent mieux que des assiettes.
Une casserole avec pince (et non avec poignées), c’est mieux pour le rangement dans les sacs.
http://www.arklight-design.com/PBSCCatalog.asp?CatID=1047038

Nous renvoyons la casserolle. Elle nous a été utile quelque fois dans le Ladakh, mais après 2 mois nous la renvoyons en France car nous mangeons systématiquement dans des petits bouis-bouis de bord de route et ne l’utilisons plus.

– Couverts en inox (2 euros, 50 g)

Les fourchettes sont inutiles ! Une grande cuillère et un couteau multifonction sont la combinaison gagnante pour tout faire, et tout manger !

– Économe (1,35 euros)

– 2 opinels de qualité

Avec lame rétractable pour ne pas percer les sacs (ancien matériel)

– Boule à thé

Parfois une passoire est plus multifonction que la boule à thé.

– Des petits tubes étanches

Pour le sel, le sucre, les épices, le thé. Les boites de pellicules photo sont très bien pour ça.

– Éponge, grattoir, torchon

– Sac en tissu

Nous conditionnons épices, couverts etc. dans un sac en tissu, avec une petite bouteille d’huile d’olive. En Afrique, Jérémie utilisait un Tupperware, pas idéal pour le rangement. Trop rigide, perte d’espace…

– Un Tupperware

C’est très pratique pour mettre les denrées, les restes de pâte ou de légumes pour le prochain repas… Soit on cuisine deux fois plus pour gagner du temps la prochaine fois, soit on commande deux repas chacun au resto… Mais attention, important pour ne pas en foutre plein les sacoches, il ne faut pas prendre le système basique par pression, il faut prendre ceux avec un mécanisme de levier pour fermer le couvercle, « sorte de rabats qu’il faut clipser », comme sur les anciennes gourdes en métal …. Vous voyez ce qu’on veut dire ? Sinon, prenez-en qui ferment vraiment très très bien !

– Sacs poubelle (ancien matériel)

– Réchaud à bois Kuenzi Magic Flamme (version NG) – 515g, env. 75 €

(www.kuenzi.com)
En Afrique, le voyage était en grande autonomie, l’essence trouvable partout… Ce fut un choix judicieux. En Inde, où nous comptons manger dans des restaurants de bord de route plus souvent qu’en Afrique, nous faisons le choix d’un réchaud à brindilles.

  • Léger (le Kuenzi fait 450g mais on en trouve des aussi performants (mais moins robustes) autour de 200 g)
  • Polyvalent car fonctionnera quels que soient la température extérieure ou le vent.
  • Écologique car ne nécessite pas de carburant d’origine fossile ou industrielle.
  • Transportable partout, pas de problème en avion.
  • Peu salissant (pas de carburant…), mais certains le sont quand même.
  • Fonctionne au bois, écorce, brindille, herbe, bouse de vache séché… Disponibilité et gratuité du combustible.
  • On ne laisse pas de traces au sol.
  • Fiabilité (pas de pièces qui peuvent tomber en panne ou s’user).
  • Silence (beaucoup moins bruyant qu’un réchaud à gaz).
  • Faible encombrement dans les bagages (si le réchaud est démontable).
  • Sans entretien (pas de kit de réparation ou d’entretien à emporter).
  • Sécurité (le combustible n’explose pas).
  • Bon marché (les modèles « faits maison » sont gratuits).
  • Une fois allumé, on pose la popote au bout de 2/3 minutes, et l’eau est à 90 degrés en 6/7 minutes en conditions « normales ». Le temps de couper les légumes, s’étirer, sortir le duvet …
  • Permet de cuisiner sérieusement (feu vif à très doux) et surtout de faire des cuissons longues (lentilles…)
  • Alors qu’avec un réchaud à combustible, on hésite parfois à se faire un thé pour économiser le carburant, là on se fait plaisir ! (Note de Nathalie : euh sauf que c’est assez long à le lancer…. cet été j’m’en suis jamais fait des thés les matins ;)))
  • S’il se casse, on peut en fabriquer facilement sur place en attendant d’en retrouver un neuf (ou pas…). Tout est bien expliqué sur le net à ce sujet.
  • Le plaisir de cuisiner naturellement et simplement…

Enfin, beaucoup jumellent un réchaud à alcool avec le réchaud à bois (voir le dossier en lien ci-dessous). Nous ne prenons pas cette fois-ci de réchaud à alcool car nous ne serons pas en autonomie complète niveau cuisson, et donc le réchaud « de secours » à alcool ne devient pas indispensable.

Il nous a été utile quelque fois dans le Ladakh, mais après 2 mois nous le renvoyons en France car nous mangeons systématiquement dans des petits bouis-bouis de bord de route et ne l’utilisons plus.

Tout un dossier compilé par Jérémie est disponible dans la section Matériel > Réchaud à bois.

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MATOS DE TOILETTE

(pour 2 personnes. Et oui, Jérémie se lave aussi)

Être en vacances ne doit pas nous dispenser de nous laver et de nous coiffer. Et n’oublions pas de frotter derrière les oreilles !

Une trousse imperméable (ancien matériel) pour tout mettre, avec un système « crochet » pour la suspendre (bien utile), contenant :

  • Brosse à dent (ancien matos)
  • Dentifrice (ancien matos)
  • Coupe ongle (Ancien matériel)
  • Ciseau à barbe
  • Savon de Marseille biologique (sert pour le corps, les cheveux et la lessive) (200g)
    Un coiffeur nous a dit que c’était très bien aussi pour les cheveux. S’ils sont trop sec, rajouter un peu d’huile d’olive pendant le shampoinnage (mot compte triple)… Penser à une boite étanche… Ou prendre une petite bouteille plastique avec du shampoing
  • 2 serviettes magiques microfibres (séchage express et encombrement minimum) (20 euros- 100g)
  • Boules quies : Le temps d’une nuit, elles deviendront vos meilleures amies ! Elles protègent peut-être parfois des klaxons, Il parait que la présence d’occidentales sur un vélo provoque beaucoup de réactions…
  • Pour les filles : une moon cup ou coupe menstruelle !
    Pour ceux/celles qui ne connaîtraient pas encore : www.easycup.fr et/ou www.mooncup.co.uk (faire attention cependant si stérilet, pas forcément compatible !) à compiler avec :
  • 2 serviettes hygiéniques lavables, la pointe de l’écologique (30 euros)

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TROUSSE DE SOIN

Il est souvent préférable de ne pas avoir affaire au médecin du coin, et vous comprendrez facilement pourquoi simplement en passant devant son cabinet.
Malgré cela, lors de son voyage en Afrique, Jérémie pensait que dans certains pays du tiers-monde ou dans les zones rurales, on trouvait difficilement les médicaments qui nous seraient utiles. Hors on trouve de tout presque partout, et pour ce voyage en Inde on limite la liste à ce dont ont aura besoin « urgemment ».
Petit conseil, déconditionner les médicaments permet parfois de gagner de la place, les mettre ensuite dans un contenant étanche et solide type sac zip (avec la notice).
Le contenu de la trousse de soin peut en partie être prescrit par un médecin (antibiotiques…). Pour le reste, à soi-même de rajouter les choses évidentes, comme suit :

– Aspirine et Paracétamol  (douleurs et fièvres – quelques comprimés). Nous prenons un peu des deux, car l’aspirine n’est pas possible pendant la période de règles (et le mal à la tête peut souvent venir à ce moment là). Nous pourrions prendre que du paracétamol mais il paraîtrait que l’aspirine agit favorablement sur le mal des montagnes. Le truc qui marche aussi très bien, c’est de consommer beaucoup de citron. Si vous en trouvez sur le marché, n’hésitez pas. Sinon, une seule solution : REDESCENDRE !!

– Pansements : pensez aux pansements pour ampoule type Compeed si vous prévoyez de faire régulièrement de la marche à pied
– 1 petite bande pour foulures, entorses, …
Crème solaire +  baume à lèvres (10 euros)
– Pince à épiler (Ancien matériel) : pour les échardes et non pour les sourcils !
– Alcool dénaturé à 70% pour désinfecter les plaies. Ne pas prendre une bouteille pleine… Un tube de pellicule photo suffit.
– Coton/compresses stériles : quelques unes pour pouvoir désinfecter.
– Collyre pour les yeux : quelques mini-fioles sont utiles dans le désert et par grands vents. Pas besoin de collyre spécial pour conjonctivite.
– Biafine ou huile de millepertuis (pour les brûlures), un fond de tube suffit, au cas ou.
– Poudre/gélules de spiruline naturelle (Ancien matériel)
En préventif, pour renforcer les défenses immunitaire. 5 à 10g/jour = une cuillère à café/jour en poudre. Voir aussi les conseils dans la rubrique « Préparation > Santé » du site.
– Crème pour les lèvres en haute altitude. De surcroit, c’est vachement utile pour les irritations dues a la selle ou au cycliste !
– Antidiarrhéique (Immodium-Smecta-Ercéfuryl)
Il y a 90 % de chances (!) pour que vous soyez victimes de ce que l’on désigne par le terme exotique de « tourista » (diarrhée) ; la fatigue, le climat, le changement d’alimentation (et la nourriture pas forcément très fraîche) sont autant de facteurs qui contribueront à vous faire passer quelques moments douloureux. Il est donc indispensable de prévoir de quoi soulager vos maux et stopper ces luttes « intestines » 🙂 En combinant l’action de plusieurs médicaments du type Immodium (pour stopper la diarrhée), Smecta (pour panser l’estomac) et surtout Ercéfuryl pour bouter les microbes hors de votre organisme, vous devriez vous en sortir. Si les 2 premiers médicaments (surtout l’Immodium) permettent de repartir très rapidement, seul l’Ercéfuryl soigne réellement. En cas de diarrhée, qui peut être dangereuse quand on est un peu loin d’un hosto, boire abondamment salé et sucré. Voir les autres solutions sur la page « Préparation > Santé » du site.

Pastilles Micro Pure, Hydroclonazone ou Micropur. Avoir au moins 2 ou trois jours de pastilles chlorées peut être une solution au cas où le filtre casse. C’est arrivé à d’autres. Au cas où. Un petit cachet dans un litre d’eau, on attend une heure, et hop, l’eau devient potable. Ce qui signifie que vous pouvez prendre de l’eau sans risquer de tomber malade. Attention, ce cachet magique n’enlèvera ni le mauvais goût de l’eau, ni sa couleur douteuse, mais elle sera débarrassée de tout microbe maléfique. Il faut savoir que dans beaucoup de pays, l’eau du robinet n’est pas potable. Acheter des bouteilles est contraignant, la solution des cachets pour purifier l’eau est vraiment pratique et sûre. Apparemment, on pourrait conserver plus longtemps de l’eau traitée au Micropur plutôt qu’avec de l’Hydroclonazone, avec lequel la consommation de la préparation doit être assez rapide (une journée maxi).
IMPORTANT : Ces pastilles doivent être des cas d’exception ! Car 6 mois de pastille, c’est dégueulasse pour le corps. En Afrique, Jérémie s’en était passé deux ans, sans aucune pilule, en filtrant sois même son eau avec un filtre manuel.
Une feuille de tulle gras : En pays humide, d’autant plus quand les bactéries pulullent, les plaies ont du mal à cicatriser, nottament chez Jérémie. Une petite feuille de tulle gras peut s’averer très agréable, et comme c’est leger, on prend.

Malaria/paludisme/dingue/chikungunya…

Malaria : nous ne rentrerons pas dans le débat « prendre ou non un traitement »… nous avons choisi de ne pas prendre de traitement préventif régulier (comme la Doxicycline, Lariam, Malarone…, car ces médicaments sont dangereux si en prise régulière de longue durée), et de ne partir qu’avec des « curatifs » en cas d’infection. A la fois car l’inde n’est pas un pays à risque important, (même s’il n’est pas nul), que la période la plus dangereuse est durant la mousson, que nous passerons au dessus de 2 000 m dans l’Himalaya donc sans risques, et qu’à la redescente, la période où nous serons le plus exposés sera au Rajasthan (exposé de juin à novembre) mais que ça reste une exposition à « faible risque ». Voir les autres infos sur la page « Préparation > Santé » du site.

Notre choix : Protection contre les piqûres de moustiques (soir et nuit pour la malaria, journée pour la dengue/chikungunya) et prendre un médicament curatif d’urgence contre le paludisme.
Répulsif contre les moustiques (peau + tissus + moustiquaire) (30 euros – 300g)
– Usage curatif paludisme : Malarone, une boite de réserve chacun (une boite = 12 comprimés). Prévoir qu’il faut 4 comprimés en une prise unique pendant 3 jours consécutifs en cas de crise. ATTENTION, en cas d’ingestion le ventre vide, il crée de fortes douleurs d’estomac !

– Filtre à eau Katadyn Pocket (ancien materiel) 289 euros neuf – 550g

Etre autonome et filtrer sois même son eau, ne pas engraisser les entreprises privées qui conditionnent l’eau dans des bouteilles en plastique…c’est pour nous la solution idéale, éthique et écologique. Grâce à lui, aucune bouteille n’a été achetée durant le voyage de deux ans en Afrique. Avec un super débit (1 litre filtré par minute), il permet de filtrer tous types d’eaux (rivière, eau courante, et même des flaques !).Testé et approuvé par JBT& Co (marqué non-déposée). Possède une longue durée de vie (50 000 l, deux ans avec la recharge céramique fournit à l’achat) Recommandé pour les expéditions, les longs voyages. Il est super robuste (corps métallique/20 ans de garantie), simple et efficace.
Nous ne nous en sommes servit en fait que les 2 premiers mois, dans l’Himalaya, le Penjab et le Gujarat. Ensuite nous trouvons dans presque tous les restaurants de l’eau filtrée, et si ce n’est pas le cas, ce qui est assez rare, nous buvons l’eau locale a laquelle nous nous sommes habitués.

Ce que nous ne prenons pas, car on le trouve sur place, et rien n’est « urgent » :
Thermomètre (tu sais tout seul si tu as de la fièvre, non ? un peu, beaucoup, passionnément…)
Crème antifongique locale (mycoses…)
Gel anti-inflammatoire (foulures, entorses, tendinites)
Pansement intestinal : Smecta
Cystite : monuril
Gel antibactérien
Homéopathie : 2-3 tubes pratiques (arnica…)
Diamox : A savoir, les médicaments pour le mal de l’altitude sont juste en curatif

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MATERIEL DE DESSIN

– Du papier grammé A4 pour aquarelle, entre 180 et 300g, sachant que l’essentiel de mes papiers je les trouverais sur place.
– Une boite d’aquarelles au moins 8 couleurs
– Une mine de plomb, un critérium et quelques crayons à papier, de préférence gras et foncé.
– Un torchon en tissus
Gomme et taille crayon
– Des pinceaux à réservoir d’eau de ce type (http://www.10doigts.fr/resources/produits/redims/10575-PHOTO-001-14273_750x500.jpg). Quasi indispensable, essayez de vous en procurer sur internet ou dans votre magasin d’art du coin. Un c’est bien, 2 ou 3 c’est bien aussi 😉
– De la colle bâton, un petit cutter
– 2 ou 3 crayons feutre noir avec différentes taille de pointes. Je me débrouille pour en avoir un délébile, et un indélébile. Pour le savoir, ne pas se fier à ce qu’il y a d’écrit, il faut tester, même en magasin. Un bout de papier, un coup de crayon, et si 15 secondes plus tard, quand on passe le doigt humide il bave, c’est qu’il est délébile. Bref, essaye d’avoir un délébile, et un indélébile.
– Un stylo feutre rouge
Encre de chine (un tout petit pot de 15ml suffit). Idéalement utiliser des contenants en plastique moins lourd qu’en verre. Des volumes de 15 ml sont largement suffisants pour un an de voyage…
Encre sepia ou équivalent brun, ocre… (un tout petit pot de 15ml suffit)
– Une ou plusieurs plumes
– Je vous conseils aussi d’avoir un lot de crayon polychromos de Faber Castell, disponible dans tout bon magasin d’art. Mes deux préférés sont le rouge « Scarlet red » et un bleu foncé « Helioblue redish ». Moi j’en ai une dizaine avec un peu de toutes les couleurs.
– Un pinceau/feutre avec recharge noire de type « pentel brush pen », c’est génial ce genre de pinceau.
– Un petit tube de gouache blanche (éventuellement acrylique blanche)
– Un stylo tipex blanc.
– Du scotch craft (une bande de 1m suffit, ne prenez pas tout le rouleau).

ELECTRONIQUE

Même si voyager en vélo, c’est « se déconnecter », nous partons avec un peu de matériel « électronique ». Alors que ce soit pour la sécurité, le confort, lutter contre l’ennui… voici ce que nous avons emporté.
Prendre le maximum de matériel qui se charge en USB (ou avec des piles rechargeable et un chargeur USB) limite considérablement le poids de l’équipement. Compléter ce choix avec un simple adaptateur 220/USB et le tour est joué ! Car si chaque élément a son propre chargeur, c’est compliqué.
De manière générale, le lithium (que ce soit en pile ou en accu) a un meilleur rendement que le NiMH ou l’alcaline. Mais bon le lithium ce n’est pas super écolo. Plusieurs batteries que l’on charge pendant les pauses repas dans les restaurants valent souvent mieux qu’un panneau solaire.

– Dynamo de moyeu

Nous rappelons que sur le vélo de Jérémie, la dynamo du moyeu alimente une lampe qui est munie d’une connectique USB, la connectique universelle par excellence, pour charger les piles, les batteries tampon, etc.

– Batterie tampon 2,6A – 5V “BikeCharge Power Pack – Tigra” (55 euros)

La batterie tampon est un accessoire quasi indispensable dès lors que l’on utilise un panneau solaire ou une dynamo de vélo. Le rôle d’une batterie tampon consiste à emmagasiner l’énergie délivrée par un panneau solaire ou une dynamo, pour la redistribuer ultérieurement aux différents appareils. On peut ainsi charger la batterie tampon durant toute une journée, et recharger ses appareils le soir, au bivouac (piles, mp3, GPS, téléphone, batteries photo …). Par contre, ne rêvez pas, ce modèle ne peut malheureusement pas recharger un PC portable, ni même un Netbook, trop gourmands en énergie. La recharge est simple comme un système de vase communiquant. Il suffit de connecter la batterie au chargeur et le tour est joué. D’après les tests d’utilisateurs, les charges sont conformes à une charge classique sur secteur. D’après le fabricant, la batterie-tampon commence à souffrir à -2 °C. D’après l’usage d’utilisateurs, avec des roues de 26, pour que ça charge il faut rouler au moins à 10 km/h. Faudra pas s’endormir dans les cols….

Si ça vous dit, choisissez une batterie vendue avec un adaptateur secteur et/ou un adaptateur allume-cigare, ce qui permet de l’utiliser d’une manière autonome. Les batteries actuelles sont au lithium mais on trouve encore quelques batteries au plomb ou au nickel. Lorsque vous pouvez brancher différents connecteurs (USB, Prise jack de téléphone, allume cigare…), il faut effectuer un réglage de la tension de sortie correspondant à l’appareil à charger (cf. indications sur le chargeur et l’appareil). À noter que la tension de charge d’un port USB est de 5,5 V, et celle d’un allume cigare 12V.
Prenez des batteries avec un voyant indicateur de charge. Sinon, il existe des testeurs de batteries indépendants (sorte de petit voltmètre simplifié éclairant une LED – verte = chargée ; orange = douteuse ; rouge = déchargée).
ATTENTION : Durant une balade en été 2013, j’ai branché une tablette (qui se charge en USB) directement sur la prise USB de la dynamo du vélo. La tablette se chargeant sur un port USB, j’ai trouvé naturel de le brancher directement sur ma dynamo. Cependant, contrairement à un ordinateur, la tension n’était bien sur pas « régulière » à cause du pédalage. Résultat, elle ne s’est jamais rechargée durant les jours de pédalage, et en plus elle n’a plus jamais voulu se recharger après cette tentative de le faire via la dynamo…
J’ai du changer sa batterie.

Ce que je ne savais pas (merci à Jean-Michel pour toutes ces questions) :

Le cas particulier de l’ordinateur portable : À noter que les ordinateurs portables fonctionnent avec une tension élevée, de l’ordre de 19V. La tension de fonctionnement des panneaux solaires tournant autour de 16 V (je ne connais pas celle d’une dynamo de vélo, mais ça doit pas être plus), il va donc être impossible de recharger directement la batterie de l’ordinateur à partir du panneau. C’est donc par l’intermédiaire de la batterie tampon que l’on va être capable de délivrer les 19 V nécessaires au fonctionnement de l’ordinateur (les tensions de sortie proposées sur la batterie tampon s’échelonnent généralement entre 5 et 19 V). Dans ce cas précis, la batterie tampon ne va pas recharger la batterie de l’ordinateur : elle va simplement se substituer à celle-ci.

– La batterie pour SAMSUNG GALAXY TAB doit subir au moins une charge par mois pour se préserver de l’effet mémoire et éviter que sa tension ne chute trop bas. Une batterie au repos trop longtemps risque de perdre ses performances, voire de ne plus fonctionner du tout.

– Ne laisser jamais descendre votre batterie Lithium ion en dessous de 20 % de capacité avant de la recharger.

– La batterie pour SAMSUNG GALAXY TAB est livrée avec un reliquat de charge. Il est nécessaire de la charger avant son utilisation. Il est également recommandé de charger et décharger votre nouvelle batterie pour SAMSUNG GALAXY TAB 2 à 5 fois pour obtenir sa capacité maximale.

Les questions que je me suis posées à propos des batteries tampon :

  • Comme cela fonctionne un peu comme des vases communicants, plus la batterie est « grosse », plus elle peut charger de gros éléments, n’est-ce pas ?
    ⇒ Oui
  • Est-ce qu’une batterie tampon est suffisante pour charger un ordinateur portable par exemple ?
    ⇒ Non
  • Ou bien seulement des petits éléments comme la tablette, ou le téléphone ?
    ⇒ Oui
  • Est-il compliqué de calculer le temps nécessaire à pédaler à 13 km/h pour charger la batterie ? Car si j’ai besoin de faire 1000 km pour charger la tablette, ce système ne vaut pas le coup 😉
    Comment le savoir ?
    Il est très difficile de répondre, car il y a beaucoup de variables :
    La batterie est donnée pour 2600 mA/h ce qui veut dire que « théoriquement », elle peut délivrer 2600mA pendant 1 h ou bien 1300mA pendant 2 h ou bien 650 mA pendant 4 h, etc.
    En fait, cela suppose que la batterie soit complètement chargée, neuve et qu’il n’y ait pas de perte. Or, il est certain que si tu la fais débiter à 2600 mA, elle va chauffer, plus les pertes dans les fils, plus les pertes dues au transfert. C’est pareil pour un débit moindre, mais les pertes seront moindres. Il faut compter autour de 40 % de perte.
    Bref… IL FAUT ESSAYER !
    La meilleure solution est de faire des essais dans les futures conditions d’utilisations. Cela oblige à l’acheter à moins de trouver des tests sur internet ou de se la faire prêter. A mon avis je pense que cela va marcher pour la tablette et le téléphone au moins pour une durée d’utilisation courte, mais j’ai des doutes pour l’ordi. De toute façon, il faut minimiser la consommation en : baissant au maxi la luminosité de l’écran, en évitant d’utiliser le lecteur de CD, en coupant la recherche du WIFI quand ce n’est pas nécessaire, en faisant des cessions les plus courtes possibles,…
  • Une fois la batterie pleine, combien de fois puis-je « charger » à 70/80 % la tablette ?
    ⇒ Tout dépend donc de la consommation de la tablette ou de l’ordinateur (en sachant que c’est l’écran qui bouffe plus de la moitié de la consommation) (tu pourrais éteindre l’écran pour augmenter l’autonomie !!!!) et bien sûr de la durée d’utilisation. Cette consommation est très variable d’un ordinateur à l’autre et surtout de la technique de l’écran utilisé : à LED ou OLED ou…
    Pour la charge le problème est le même : ce n’est pas simple. Il est recommandé de charger une batterie au dixième de sa valeur pendant 12 à 16 h (et non pas 10 h, pour tenir compte des pertes).

    C’est simple, il suffit donc que sur ton vélo tu maintiennes une vitesse constante, pendant 12 à 16 h, permettant à ta dynamo de débiter 260 mA de façon régulière et tu pourras considérer que ta batterie est chargée à bloc !!!

Blague à part, je suppose que la batterie Tigra est équipée d’un régulateur de tension et qu’au-dessus d’une certaine vitesse du vélo et donc de la dynamo, la tension et le courant sont régulés pour optimiser la charge de la batterie. Donc, tout dépend de la durée de votre pédalage journalier et aussi de rouler au dessus de la vitesse minimum permettant la charge de la batterie.

Bref, nous avons opté pour la « BikeCharge Power Pack – Tigra » car ma lampe permet de convertir l’électricité de ma dynamo en sortie USB.
Sinon, il existe « USB2BYK » : http://voyageforum.com/discussion/chargeur-usb-telephone-gps-etc-velo-d4872417/

– Lecteur mp3 (un chacun – ancien matériel)

Même si les sons de la nature valent tous les opéras, c’est agréable de pédaler avec un bon solo de diato (accordéon trad que pratique Jérémie) dans les oreilles !
Petit truc : le casque avec arceau autour des oreilles est plus stable que de simples « bouchons » dans les oreilles.

– Caméra

Un article complet est visible sur notre site dans la rubrique Matériel > Caméra.

– Appareil photo numérique Canon powershot S110 + chargeur + pochette (300 euros – ancien matériel)

Merci à Ronan pour son aide précieuse à ce sujet. Le monde des appareils numériques est une vraie jungle et il est facile de s’y perdre. Le but n’est pas de faire un reportage pour National Geographic mais de ramener des souvenirs. Nous avons écumé Internet, ne nous fiant qu’aux sujets récents tellement la technologie va vite.
Un zoom x 3 n’est pas suffisant pour ce que nous souhaitons photographier. C’est bien pour des images d’ambiance pour notre site web, mais pas pour éditer un livre ensuite. On ne veut pas pour autant se laisser influencer par un nombre de pixels astronomique.
Moins il y a de mécanique, mieux c’est. La caractéristique « sans bloc optique rétractable » est utile pour la solidité, ainsi que l’option «waterproof ». Nous allons partager pas mal des contraintes des plongeurs (la pluie, et surtout le sable et la poussière !). Si l’eau ne rentre pas, le sable non plus. Pas besoin de sac étanche donc.
Les appareils photos à vision « panoramique », c’est top. Si on n’en a pas, un simple « recadrage » avec un logiciel suffit la plupart du temps.
L’ultime question. Piles  faciles à trouver ou batteries de meilleure autonomie ? N’étant pas des assoiffés de photos, nous prenons l’option batterie.

– 3 batteries d’appareil photo : 20 euros.

Sur le net, tu peux trouver des batteries non officielles mais compatibles beaucoup moins chères.
IMPORTANT : Si votre batterie se charge lorsque l’appareil est connecté en USB, alors vous n’avez pas besoin de chargeur !

– Cartes SD supplémentaires (appareil photo et H2 2x 32 G) – (70 euros – ancien matériel)

Cartes SD pour camera : 32 Go pour 8 heures de tournage environ en full HD : 40 euros

– Lecteur cartes SD USB (3 euros, ancien matériel)

– Clef USB de 32 Go (pour aller dans les cybers…)

En voyage tout-terrain, je n’ai pas trouvé mieux que la « Corsair voyageur flash », vraiment tout terrain et plus résistante que les clefs USB classiques.

– Lingettes

Penser à prendre des lingettes de lunette (même 1er prix) pour nettoyer de temps en temps la poussière sur l’objectif.

– Téléphone portable + chargeur (ancien matos)

Montre, réveil, et plus rapide que les signaux de fumée pour les messages de détresse.

– 1 lampe frontale à piles (une chacun)

Avec des LEDs, il y a 200 heures d’autonomie (permet de pédaler en lumière, d’avoir les mains libres pour faire pipi dans la jungle…) (15 euros – 80 g – ancien matériel)

– Tablette Samsung (ancien matériel)

Utilisée essentiellement pour Jérémie lors de ses séances d’aquarellage.

– Ordinateur Portable

Nous pensions partir sans, mais comme nous voulons réaliser un film sur notre voyage, sa capacité à graver les DVDs et stocker des vidéos est utile.

– Double adaptateur casque

Très utile pour écouter à deux un mp3 ou une vidéo sur un ordi, une tablette…

– Guides PDF (Petit Futé, Lonely, Bradt ou Michelin) au format pdf.

Ça a l’énorme avantage de ne rien peser si ce n’est quelques méga octets. En revanche, c’est parfaitement illégal 😉

– 4 DVD vierges

Pour graver et envoyer des sauvegardes de photos/vidéo. Pour 6 mois de voyage, on trouvera des boutiques de « consumables » partout là-bas.

– Adaptateur pour les prises secteur (10 euros)

L’inde fonctionne avec des anciennes prises britanniques de type D
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_%C3%A9lectrique)
Les prises secteurs sont apparemment compatibles (voltage : 220-250 V, fréquence : 50 Hz). Nous disons bien « apparemment », car en plus des coupures de courant et des prises qui ne marchent pas, beaucoup de voyageurs mentionnent que les trous des prises murales sont légèrement plus gros que les trous de « chez nous » ce qui fait que ta prise mâle aura tendance à « flotter » dans la prise femelle, ou au contraire de ne pas permettre le branchement. Certains voyageurs parlent de prises différentes selon les lieux et les régions, mais d’autres disent qu’un adaptateur n’est pas nécessaire, surtout dans le Nord. Bref, CA DÉPEND. Nous achetons donc un petit adaptateur France/Inde. C’est petit et léger. Ne PAS PRENDRE les gros adaptateurs universels, encombrants et chers.

– Multiprise (ancien matériel)

Pour tout charger en même temps (tablette, batteries, APN, etc.) une multiprise est indispensable 😉

– Sac étanche en plastique très léger

Pour y mettre tout ça (Sac congélation zip – ancien matériel)

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DOCUMENTS PAPIERS

– Carte d’Inde : quatre cartes de Heynes – 40 euros

Pour un cycliste, une carte 1/200 000, utilisée par les automobilistes, est suffisante, et permet de distinguer les itinéraires secondaires des routes principales. Une carte 1/100 000 qui pour les piétons permet de traverser la campagne en distinguant les chemins des pistes est trop fine et souvent inutile au cyclo.
La nôtre fait 10 km = 1 cm.
Idéale pour les pistes dans le Ladakh.
Nous avons vu un cycliste avec de meilleures cartes que les notre, ce sont celles du national geographic reference 3014 pour sa carte du sud de l’Inde.

– Guides Lonly planet Inde Nord et Sud 50 euros

(qui seront laissés à Lyon)

– Album photo (de la famille, des amis, du pays, carte du monde)

Très important pour se présenter aux gens rencontrés. Penser à la peaufiner avec des photos de paysages, des fruits et légumes, des animaux français… Comparer leurs vaches sacrées avec les nôtres, des chevaux, des musiciens, des photos de notre activité professionnelle (plus simple à expliquer ainsi…)

– Des livres

…que nous échangerons sûrement sur place avec des voyageurs rencontrés.

– Papiers importants

(dans la pochette corporelle mentionnée dans la section « vêtements »)

Pour la majeure partie, ils sont photocopiés, scannés, envoyés aux proches et sur notre boite email.
On recommande de faire une fiche plastifiée à avoir TOUJOURS sur soi avec les informations essentielles :

  • groupe sanguin
  • allergies
  • téléphones en cas d’urgence, au format international : +33 1XX XX XX XX
  • numéro de réservation des billets d’avion
  • numéros utiles : opposition cartes bancaires, traveller’s chèques, assurance, etc.

Bref, une fiche qui reprend TOUT pour vous et les personnes qui viendraient vous aider en cas de problème.

– Passeport (ancien matériel)

– Carte bancaire (ancien matériel)

Permet aussi d’être assurés les 3 premiers mois, voir partie « préparatifs » pour plus d’infos.

– Attestation d’assurance

(accessible dans votre boite email)

– Quelques dollars et euros cachés en différents endroits

(chuuuut…!!!)

– Et enfin…

un fond de gros scotch de déménagement au cas où l’on doive rouvrir les paquets à l’aéroport !

GOOOOO !!!

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CE QUE L’ON NE PREND PAS

Couteau suisse/multifonctions (il ferait double emploi avec le petit outillage que nous avons déjà)
Sac isotherme. Il ne sert à pas grand chose si on n’a pas de pains de glace, même si ça permet d’isoler un minimum, et d’éviter l’effet de serre et que la bouffe à l’intérieur ne monte à 35° si l’on est en plein soleil !
– Assiettes et bols : pourquoi ne pas s’en passer ! Seul, ça me paraît évident : ben oui, la soupe est chaude dans la popote, alors pourquoi s’embêter à la verser dans un bol ? Sinon à aimer que sa soupe refroidisse vite, ou bien être un inconditionnel du toujours plus de vaisselle… Ainsi, on fait la vaisselle au fur et à mesure avec un peu d’eau et on patiente un peu entre chaque plat. De toute façon, amusez-vous à boire votre soupe tout en touillant le plat principal sur le réchaud : dégâts assurés ! A deux, un bol pour le second convive suffit : il fait tout depuis le p’tit déj’ jusqu’aux plats principaux en passent par les soupes et les desserts. Bref, à bas les assiettes.
Cordes, bâches, sangles, oreiller vide à remplir de vêtements, allumettes sifflets bougies couture pince à linge ; colle forte, clochettes ciseaux … (note de Nathalie : Jérem s’emballe mais vous avez compris l’idée 😉
Huile de massage pour les longues étapes.
Peigne, rasoirs… Nous trouverons des barbiers ambulants de partout.
Sur-pantalon de pluie imperméable (double emploi avec la cape),
Bermuda pour Jérém (double emploi avec le cycliste).
Veste type Gore-tex coupe vent (double emploi car on a pris une polaire « intermédiaire » qui a une surface coupe vent, et une cape de pluie qui fait son office)
Carnet de vaccination international
Hamac :
Certes utile dans les endroits où la tente ne peut être plantée (humidité, bestioles…). Certes aussi, dans la course au poids, il met le complexe tente-matelas au tapis ! On peut compter 800 g pour un hamac avec moustiquaire (histoire d’avoir la paix en dormant) et bâche (histoire de dormir au sec). Niveau confort, c’est horrible pour certains, c’est excellent pour d’autres… Le seul hic, c’est qu’on perd en chaleur, mais l’été c’est rarement un problème… Cependant, il ferait double emploi avec la tente, et ce n’est pas super pour les moustiques et pour l’intimité. Nous décidons de partir sans.
Réchaud multi-combustible (fuel, alcool à brûler, essence, kérosène, gasoil…) :
Comme expliqué plus haut, nous faisons le choix d’un réchaud à bois. Si vous voulez partir avec un réchaud, il vaut mieux le prendre à gaz pour les pays à tradition de randonnée, à essence partout ailleurs. On ne trouve pas partout cette foutue marque franco-française qu’est Camping Gaz, ni ses cartouches à percer. L’expérience et les tableaux comparatifs des forums montrent qu’au niveau poids, les réchauds (matériel + combustible) à alcool sont les grands gagnants devant les réchauds à gaz (sauf en très haute altitude, en basses température, si on est plus de 2 randonneurs, ce qui n’est pas notre cas)! Autres avantages du liquide: on emporte que ce qui est nécessaire, on voit notre autonomie à vue (alors que les bouteilles de gaz sont opaques), pas cher (nettement moins cher même que le gaz), trouvable partout où il y a des voitures…
On peut également fabriquer soi-même, y’a plein de forums détaillant les étapes de fabrication. C’est plus rustique, mais après tout, on ne lui demande que de faire chauffer de l’eau dans toutes les conditions (ou presque).

En tout cas, si vous partez avec cette option, la bouteille à essence pour le réchaud est mieux sur un porte-gourde, plutôt que dans une sacoche à cause des vapeurs. Attention alors à ne pas abîmer la « pompe-bouchon ».
Tube étanche :
En Afrique, Jérémie était parti avec un gros tube étanche, placé sur le porte bagage arrière (rayon canoë – Tribord 60 litres – 25 euros – 400g) avec la tente et les duvets/draps/moustiquaire. Cette fois-ci, on va prendre des sacoches de vélo plus grandes, pour s’abroger de ce sac.
Bidons de 5 litres sont encombrants quand on ne les utilise pas. Idéalement, prévoir des emplacements pour 4 à 5 bouteilles de 2 l par vélo permet d’être plus adaptable aux situations, et de ne pas avoir 10 000 trucs accrochés avec des tendeurs (comme des bidons…). D’autant plus que les bouteilles sont changeables plus régulièrement que le bidon, c’est mieux pour l’hygiène.
Cheich/Foulard
La serviette micro-fibre fera office de cheich, de masque anti-poussière, protège la nuque du soleil, le cou du froid. Ça peut servir de gants à l’occasion… et d’oreiller…
Bâche comprise avec la tente, aux dimensions de celle-ci. Très utile pour les pique-niques, pour l’isolation avec le sol, ou simplement pour éviter de percer la tente.
Permis de conduire international – gratuit (si si c’est vrai) La procédure à suivre varie selon les départements. Il est donc préférable de vous renseigner auprès de votre préfecture avant de vous déplacer car, dans certains départements, la procédure s’effectue uniquement par courrier (comme à Paris) et, dans d’autres départements, elle a lieu au contraire uniquement au guichet. Voir Internet.
Maillot de bain pour Nathalie
Sera acheté sur place quand on arrivera sur la côte. Autant dire qu’en Inde, on laisse le deux pièces ficelle au vestiaire 😉
Trépieds
On aurait pu prendre un grand trépied léger pour la caméra, et deux « bouts de trépieds » pour les fixer sur des endroits du vélo pour fixer la caméra embarquée. Sur le guidon, et sur la fourche de la roue avant… Une sangle scratch peut être utile pour attacher caméra à un poteau !
Piles rechargeables pour la frontale
Clavier pour tablette avec housse 60 euros
Cartes de visites : Un truc qui avait manqué en Afrique, c’est une sorte de carte de visite à distribuer, notamment pour que les locaux gardent un souvenir de nous. Une carte de visite avec tes coordonnées, et une photo de toi avec ton vélo, fait très plaisir. Prévoir de s’envoyer sur sa boite e-mail le fichier jpg pour en imprimer sur place.

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